jeudi 19 février 2009

D. Foenkinos, pour Transfuge HS sur W. Allen, 12/2007


David Foenkinos sur Allen

Comment avez-vous découvert Woody Allen?
J'ai découvert Woody dès mon plus jeune âge, grâce à mon frère. Et je me souviens que dès l'âge de dix ou douze ans, j'allais voir ses films dès la première séance du mercredi. C'était un rituel de toute mon adolescence.

Qu'est ce qu'il représente pour vous? Ce qu'il vous a apporté?
Il représente l'absolu mélange que je rêve d'atteindre (à la cheville au moins) : le mélange entre une capacité à être potache, comme quand il joue du violoncelle dans une fanfare, et qu'il court avec sa chaise pour jouer trois notes, et sa capacité à être un véritable auteur dramatique. Il m'apporte le désir de trouver l'équilibre entre ces deux possibilités, l'idéal de la comédie dramatique.

Votre film préféré? Pourquoi?
Très difficile à dire. Mais si je dois choisir, ça serait "Annie Hall". Car il y a tout dans ce film. Le couple Keaton-Woody est tellement juste et touchant. Et le film est truffé de poésie, et d'absurde comme cette scène mythique où il va chercher Marshal Mac Luhan qui se cache derrière une affiche pour qu'il puisse dire à un homme qu'il ne comprend rien à son travail.

Est-ce que pour vous, il y a un Woody Allen Français?
Non, personne en particulier. Il inspire pratiquement tout le monde, non?

Si vous le rencontriez demain, que lui diriez-vous?
Je lui dirais d'écrire un rôle pour Daphné Desjeux.
Marine de Tilly.

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