jeudi 19 février 2009

B. Martin, dans Le Figaro, 12/2003


Bénédicte Martin


Warm up de Bénédicte Martin Flammarion, 146 p., 14 €.


Une culotte rouge à pois blancs, un titre qui clignote comme des feux de détresse et le regard qui frise. Bénédicte Martin annonce la couleur. Pas la peine d’être passé par la rue Saint-Guillaume pour comprendre que sa paire de fesses est la pierre de faîte de ce coup d’essai aux allures de tour de chauffe. Warm up. Nouveau bolide tout droit sorti de l’écurie Beigbeder, la jeune et jolie Bénédicte enchaîne sur 146 pages potins salaces, incestes légers et jeux interdits, sorte de Masters & Johnson pour nymphos décérébrées et/ou petites bourgeoises branchées. On en viendrait presque à regretter les Darrieussecq, Anna Rozen et Catherine Millet... voire Anaïs Nin. La turbine Martin promettait monts et merveilles. Dommage qu’elle coule une bielle au premier virage.

Marine de Tilly.

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